C’est la faute de la mer…

Récit de mon escapade aux Bahamas du 5 au 10 février 2017

Tout a commencé avec Josée et son voilier. Désir d’immensité. Depuis des années. C’est aussi une histoire d’amitié débutée alors que ni l’une ni l’autre ne savions où l’avenir allait nous mener. C’est ajouté mon amour des voyages et ma soif de découvertes. Il n’a donc suffit que d’un appel de Josée, début janvier, pour me souhaiter Bonne Année, pour tout déclencher.

Un appel, un projet fou, j’arrivais !

2 avions plus tard, un léger retard, une course à pied dans l’aéroport de Miami. Georgetown, Bahamas, m’accueillait sans mes bagages, mais prête pour l’aventure. Après une course folle en taxi bahamien conduit par une certaine Icelan (petit clin d’œil d’un pays chaud au pays de la glace !), le capitaine m’attendait, avec une jolie petite sirène, dans un marché désert devant l’immensité de la mer. Tout était parfait.
Une entrée maladroite dans le dinghy (que Yan a lui-même gonflé à la bouche avec une paille, le saviez-vous ?!), une famille de dauphin m’accueillait dans la baie. La magie était commencée ! Une première rencontre avec le Thalasso (eh oui, je n’étais jamais montée à bord !), les garçons qui m’attendent tout sourire, ma belle amie à la peau bronzée et un verre de rosé. L’aventure s’annonçait tout simplement spectaculaire.

Les 3 premiers jours se sont paisiblement déroulés à Georgetown, ancrés devant le fameux Chat N Chill. J’y ai rencontré un certain Jean-Pierre, l’équipage de La Perla. Yan a récupéré mon bagage et les présents (des papis, mamys et Marie) qui s’y trouvaient à l’attention de l’équipage. On a mangé des conchs frits pêchés par Yan (qui m’a d’ailleurs pêché un magnifique conch rose que même la fouille complète de mes bagages aux USA ne m’a pas empêché de rapporter chez moi !). J’ai nourri des raies avec les garçons, vu la peluche préférée de Marine à la petite boutique de souvenirs (le beau dauphin rose), marché dans les vagues de l’océan. J’ai vu une étoile de mer se déplacer doucement. On a fait de la plongée en apnée, et j’ai nagé avec des dauphins !
Puis, le vent le permettant, nous avons quitté au jour 4 pour le Tropique du Cancer. Une plage déserte. Du bleu à perte de vue. Thalasso seul bateau ancré dans l’immensité turquoise. J’ai tenté le paddle surf avec un certain succès, fait un face à face avec un oursin dans une grotte et donné un petit cours de yoga sur la plage. Le lendemain, cap sur le Santana, un endroit plein de souvenirs pour la tribu du Thalasso. En route vers le restaurant, nous avons vu des requins (je n’ai pas sû dire à Gabriel et Isaac s’il s’agissait de requins nourrice ou récif…). Témoin d’un moment important pour mes amis, je les ai vus retrouver une casquette rose et une suce laissées là il y a 4 ans. Une langouste grillée, des ribs de porc, des gâteaux (aucune idée comment, mais ils cuisinent les gâteaux les plus succulents que je n’ai jamais mangés !, merci Mom’s Bakery), un drink et un shooter plus tard, nous sommes repartis non sans avoir immortalisé ce moment important. C’est avec un doux vent dans les voiles (où Yan m’a aidée à monter pour m’y bercer un moment) que nous sommes retournés vers Georgetown. Doux moment.
Pour ma dernière soirée, visite surprise de Sébastien de One Life qui nous apporte des langoustes et du Mahi-Mahi ! Et au dernier matin, des poissons qui volent sur l’eau, une tortue de mer… Un petit tour au marché, je dois y retourner. Mon pays froid m’attend.
Au cours de ce voyage, et je ne sais plus trop dans quel ordre, je me suis transformée tour à tour en cuisinière pour offrir à mes hôtes des crêpes en coeur, coiffeuse pour une fillette heureuse d’avoir des tresses « qui durent 2 jours ! », et prof de poésie pour deux garçons plein d’imagination. J’ai appris à détecter les dollars de sable dans l’eau, j’ai découvert un repaire cannibale en prenant une marche. J’ai vu un poisson globe et pris un bain avec « des bubulles, des bubulles » du côté de l’océan. J’ai joué au UNO au soleil levant avec Marine, j’ai gagné (au grand désespoir des boys) ma première partie à vie de Jock-R-ummy). J’ai fait la sieste sur le pont, j’ai sauté dans l’eau avec les gars, fait du kayak et chassé des coquillages sur la plage.
C’est donc les yeux et le cœur remplis que je suis repartie, avec dans mes bagages (mais surtout dans ma tête), des souvenirs précieusement fabriqués par Marine, Gabriel et Isaac à l’attention de leurs amis Nicolas et Émilie. Vous vous en doutez bien, après tant de beauté, et aussi bien entourée, je serais bien restée plus longtemps…
Et la mer l’a bien compris ! Alors elle m’a suivie dans mon pays d’hiver. Près de 10 jours à tanguer, à avoir le vertige et l’envie de vomir. Le mal de mer les pieds sur la terre… Josée m’a dit que c’est la faute de la mer, plus forte que tout, plus grande que nous.
Le sol se stabilise doucement et les bons moments restent à jamais ancrés en moi. C’est une chance immense d’avoir pu partager avec mes amis un moment de leur aventure magnifique. Gabriel et Isaac, oh oui, il est beau votre Thalasso !

Marie xxx


Une réflexion sur “C’est la faute de la mer…

  1. Mais que se passe-t-il donc sur ce bateau pour que tous ceux qui y séjournent nous entretiennent avec tant de poésie…? Cela donne le goût d’y aller… Bravo pour ce beau témoignage

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